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Après des années de débat, la discrimination étatique contre les minorités religieuses a été inscrite dans la loi au Québec avec l’adoption de la loi 21. Malheureusement, l’opposition à cette loi a été confuse, et c’est le moins qu’on puisse dire. Alors que la gauche et le mouvement ouvrier y sont généralement opposés, personne ne semble savoir quoi faire. Jusqu’en mars 2019, Québec solidaire a défendu une position de compromis, alors que d’autres ont fait appel aux tribunaux. Pendant ce temps, beaucoup de gens ont affirmé que toute

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Une année s’est écoulée, et la différence est frappante. L’année dernière, après les raids de la GRC sur les terres des Wet’suwet’en, les efforts de solidarité ont été relativement contenus. Il y a eu des déclarations de solidarité, quelques manifestations, et les slogans des Autochtones ont circulé dans le pays. Mais au final, ce n’était rien comparé à ce que nous avons vu après les raids de la GRC sur les terres des Wet’suwet’en en janvier de cette année.

Cet article de Lénine, qui date de décembre 1905, formule quelques-unes des idées fondamentales du marxisme sur la religion. En particulier, la dernière partie de l’article pose les principes de base de notre opposition à l’égard de l’incessante campagne que mènent la bourgeoisie et ses politiciens, en France, contre les jeunes et les travailleurs musulmans - sous couvert de « laïcité ».

L’École marxiste d’hiver de Montréal 2020 a été un succès retentissant, alors que nous avons une fois de plus battu notre record de participation. Plus de 250 personnes se sont inscrites à cet événement annuel tenu les 15 et 16 février derniers. Des militants sont venus de tout le Canada et des États-Unis pour participer à ce qui est maintenant le plus grand rassemblement marxiste au Canada.

Ces vingt dernières années, la nature du régime politique russe a fait couler beaucoup d’encre. La bourgeoisie occidentale décrit souvent Vladimir Poutine comme un héritier du stalinisme et des soi-disant « traditions russes ». En réalité, son régime est surtout le fruit (pourri) de la restauration du capitalisme en Russie, au début des années 1990. Le Kremlin défend les intérêts du capitalisme russe – comme Macron défend ceux du capitalisme français. Et comme la France, la Russie est une puissance impérialiste dominée par d’immenses firmes industrielles et financières.

L’épidémie de coronavirus en Chine est critique. Selon les chiffres officiels, 5 997 cas ont été confirmés dans tout le pays jusqu’à maintenant, la grande majorité d’entre eux à Wuhan, la capitale de la province de Hubei. Cependant, neuf autres provinces ont signalé plus de 100 cas confirmés, la plupart dans les provinces industrielles du Zhejiang et du Guangdong. La maladie s’est propagée au-delà des frontières de la Chine, de la Thaïlande à l’Australie en passant par les États-Unis.

Les grands médias bourgeois ne se lassent pas de le souligner : la gauche française est en crise. Finie l’époque où le PS et le PCF réunissaient, à eux deux, une nette majorité de l’électorat populaire. Quant à la France Insoumise (FI), elle n’a pas consolidé son succès d’avril 2017, comme on l’a vu aux élections européennes.

En août dernier, le premier gouvernement Conte s’est effondré... pour laisser la place à un deuxième gouvernement Conte. Le premier gouvernement était formé par une alliance du « Mouvement 5 étoiles » (M5S, « anti-système ») et de « La Ligue » de Matteo Salvini (extrême droite). Le deuxième gouvernement Conte rassemble de façon inédite le M5S et le Parti Démocratique (PD, centre gauche), qui était auparavant dans l’opposition.

Depuis près de dix mois, la mobilisation révolutionnaire du peuple algérien, le Hirak (« mouvement »), ne désarme pas. Preuve en a été donnée par le boycott massif de l’élection présidentielle du 12 décembre dernier.

Le 3 janvier au matin, dans un acte de suprême arrogance, l’administration Trump a assassiné le général iranien Qassem Soleimani, ainsi que le chef paramilitaire irakien Abu Mahdi al-Mohandes à l’aéroport de Bagdad. Une fois de plus, l’impérialisme américain ajoute à l’instabilité au Moyen-Orient.

A l’heure où nous écrivons ces lignes, l’issue de la lutte engagée le 5 décembre est incertaine. Le gouvernement affiche sa détermination à maintenir les éléments fondamentaux de sa « réforme » (en réalité, une contre-réforme). En face, les travailleurs mobilisés font preuve d’un courage et d’une combativité exemplaires.

Le discours d’Edouard Philippe, hier, venait conclure plus de 18 mois de « discussions » et de « concertations » avec les directions syndicales. Des centaines d’heures de réunions ont abouti à ce résultat édifiant : le gouvernement a annoncé exactement le même projet de réforme que si les « concertations » et les « discussions » n’avaient pas eu lieu.

Le 5 décembre a mobilisé un nombre de manifestants inédit depuis les grandes luttes de l’automne 2010. On manque de données précises sur le nombre de grévistes, mais il est probable qu’aucune grève interprofessionnelle n’a eu autant d’impact sur l’économie du pays depuis décembre 1995.