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Le 20 janvier dernier, Joe Biden a été assermenté à titre de président des États-Unis, entouré de troupes armées, en pleine pandémie, quelques semaines après qu’une foule d’extrême droite ait pris d’assaut le bâtiment du Capitole. Nous vivons une époque sans précédent. Les capitalistes fondent leurs espoirs sur la nouvelle administration pour sortir le capitalisme américain de cette période de chaos et de déclin, mais rien de bon ne s’annonce pour eux.

La situation économique, sociale et politique en Haïti continue de se détériorer. Les manifestations anti-gouvernementales se sont poursuivies au dernier trimestre de cette année. Et face à ces soulèvements répétés contre le régime, Jovenel Moïse ne fait qu’utiliser la police et les gangs pour massacrer et terroriser les masses populaires dans les rues et quartiers défavorisés.

Les gouvernements du monde entier sont engagés dans une course contre la montre pour la distribution des vaccins contre la COVID. Mais les profits des grandes entreprises pharmaceutiques, la négligence des politiciens bourgeois et l’anarchie du marché entravent les efforts.

A la dernière minute, comme dans tout thriller qui se respecte, un accord sur le Brexit a été signé entre l’UE et la Grande-Bretagne. Boris Johnson a pu l’annoncer triomphalement à la télévision. Pourtant, il ne s’agit pas vraiment d’un happy end. Le chef du gouvernement britannique s’est glorifié d’avoir signé un accord commercial qui ne peut qu’appauvrir son pays.

Marx l’appelait « le plus grand penseur de l’Antiquité ». Aristote vécut de 384 à 322 avant notre ère. Il est né non à Athènes, mais à Stagire, en Thrace. C’était à l’origine un élève de Platon, dont il étudia sérieusement la philosophie pendant vingt ans. A un certain stade, cependant, elle ne lui donna plus satisfaction. A la mort de Platon, il quitta l’Académie et, plus tard, devint le précepteur d’Alexandre. Il revint à Athènes en 335 pour fonder sa propre école, le Lycée. Il avait l’esprit encyclopédique, embrassant un nombre immense de sujets – la logique, la rhétorique, l’éthique, les sciences politiques, la biologie, la physique et la métaphysique (« ce qui vient après

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Nous sommes à un tournant décisif de l’histoire. A une telle époque, il est naturel de chercher des parallèles historiques. Mais rien ne semble vraiment correspondre à ce que nous vivons.

Les images du passage à tabac de Michel Zecler, le 21 novembre, et l’énorme succès des « marches des libertés », le samedi suivant, ont accentué la crise gouvernementale. Macron exprime publiquement sa « honte », exige une « police exemplaire » et nous fait savoir que l’Elysée a contacté Michel Zecler pour l’assurer de son amitié. Bref, le chef de l’Etat brasse un maximum d’air pour, dès que possible, passer à autre chose.

Le Mouvement pour le Socialisme (MAS) est revenu au pouvoir, en Bolivie, après une large victoire dès le premier tour des élections présidentielles, le 18 octobre dernier. C’est une défaite cinglante pour la droite bolivienne, qui, en novembre 2019, avait renversé le gouvernement d’Evo Morales au moyen d’un coup d’Etat – évidemment soutenu par les Etats-Unis et l’Union Européenne.

Cet article est une version abrégée de l’éditorial publié le 3 novembre sur le site de nos camarades américains deSocialist Revolution. Bien qu’il ait été publié avant que les résultats des élections soient connus, il explique les processus généraux qui ont mené au chaos dans lequel nous nous trouvons, alors que personne n’a encore été sacré vainqueur.

Plus d’un siècle après Darwin, l’idée que toutes les choses changent est généralement acceptée parmi les gens éduqués. Il n’en a pas toujours été ainsi. La théorie de l’évolution par la sélection naturelle a dû mener un long et âpre combat contre ceux qui défendaient la vision biblique selon laquelle Dieu aurait créé toutes les espèces en sept jours, des espèces fixes et immuables. Pendant de nombreux siècles, l’Eglise domina la science et enseigna que la Terre était fixe et au centre de l’Univers. Ceux qui le contestaient étaient condamnés au bûcher.

Avec le 50e anniversaire des événements d’Octobre 1970 cet automne, les débats sur le Front de libération du Québec ont ressurgi. Les uns dénoncent les felquistes comme de vulgaires « terroristes ». Les autres les célèbrent comme un modèle à suivre. D’autres encore reconnaissent les problèmes dénoncés par le FLQ, mais jugent qu’il aurait dû passer par des moyens « démocratiques » pour arriver à ses fins.

L’assassinat de Samuel Paty, vendredi dernier, a soulevé une vague d’indignation à travers le pays. C’est la première fois qu’un attentat de cette nature vise un enseignant. Le personnel de l’Education nationale est sous le choc, partagé entre le dégoût, l’angoisse et la colère.

Nous demandons aux militants et aux organisations de la classe ouvrière et de la jeunesse de montrer leur solidarité avec la lutte à Haïti, en premier lieu en partageant cette déclaration, mais également en prenant des photos pour les publier avec leurs propres déclarations de solidarité et avec les hashtags #SolidaritéAvecLaLutteEnHaïti et #ABasLeRégimeMoïse. Pour ajouter le nom de votre organisation à la déclaration, svp contactez webmaster@marxist.com.

Sous la pression de la crise économique mondiale et de la pandémie du COVID-19, Haïti continue de sombrer davantage dans une profonde crise économique, politique et sociale. Les crises économiques et sanitaires mondiales ont fait des ravages dans le monde entier, aidés en grande partie par l'avidité indifférente de la classe capitaliste et l'incompétence du gouvernement.

Depuis la fin du mois d’août, les protestations se multiplient dans la région autonome de Mongolie-Intérieure, en Chine. Cela fait suite à l’annonce d’une réforme brutale des programmes scolaires, qui réduit drastiquement la proportion d’enseignement en mongol, au profit du mandarin.